22 mars 2008
A M. et Mme MARIN
Vous pleurez votre enfant ! et pourtant, dites-vous,
« C’était un petit ange…il était le plus sage,
« Le plus affectueux des enfants de son âge :
« On n’en voyait pas de plus doux… »
Eh bien ! ne pleurez pas, bon père, tendre mère,
Il était « pauvre ami ! » trop charmant pour la terre ;
Le ciel s’en est montré jaloux.
Allez donc, plus joyeux, le voir au cimetière,
Et vous direz à ceux qui, sur son humble pierre,
Vous verront sourire à genoux :
« Son âme blanche et pure, ainsi qu’une colombe
« Du vol des chérubins s’est élancée au ciel,
« Et si nous prions sur sa tombe,
« C’est que sa tombe est un autel ! »
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